Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Se connecter
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
- Disparitions
Guy de Rothschild a été l'une des figures les plus importantes du monde des courses en France, pendant trois décennies, des années 1950 à 1980.
ParJean-Louis Andreani
Temps de Lecture 2 min.
-
Ajouter à vos sélections
Ajouter à vos sélections - Partager
- Partager sur Facebook
- Envoyer par e-mail
- Partager sur Linkedin
Guy de Rothschild a été l'une des figures les plus importantes du monde des courses en France, pendant trois décennies, des années 1950 à 1980. Dans une famille où de nombreuses branches s'intéressent aux chevaux de courses, sa casaque bleue, toque jaune, héritée de son père Edouard, était légendaire, au-delà des hippodromes français. "Une casaque mythique, l'une des plus réputées dans le monde, que le plus petit turfiste sur les hippodromes connaissait, admirait, respectait", souligne Louis Romanet, directeur général de France Galop, autorité organisatrice des courses de galop en France.
Pour M. Romanet, l'écurie Rothschild était "la casaque classique par excellence". Ce qui veut dire qu'"on jouait en toute sécurité, même si les courses ne sont pas une science exacte". Car dans le domaine des courses, la culture du "classicisme" signifie que les chevaux ne courent qu'à bon escient, quand ils sont prêts, avec une chance réelle de gagner.
Le baron Guy de Rothschild, qui s'était aussi impliqué dans la vie professionnelle des courses, a ainsi été, grâce aux gains de ses chevaux, tête de liste des propriétaires une première fois en 1950, et trois fois dans les années 1960. En 1977, il était encore troisième sur cette liste. Il a remporté le prix de l'Arc de Triomphe, couru à Longchamp et considéré comme le championnat mondial des pur-sang, en 1963, avec Exbury, qui allait ensuite continuer sa carrière comme étalon.
L'élevage de Guy de Rothschild est basé dans l'un des haras les plus réputés de Normandie, le haras de Meautry à Touques, dans le Calvados, aux portes de Deauville. "Chaque fois qu'un cheval gagnait, on montait les couleurs...", souligne M. Romanet.
Marc Roche, récent biographe de la reine Elizabeth II d'Angleterre, grande amatrice de chevaux et elle-même propriétaire de pur-sang, rappelle qu'à l'occasion d'un voyage en France dans les années 1960, la souveraine avait visité Meautry et acheté une saillie d'Exbury (Marc Roche Elizabeth II. La dernière reine, La Table ronde). A partir des années 1980, le baron Guy de Rothschild avait progressivement réduit ses effectifs, mais conservait toujours des juments au haras de Meautry et des chevaux à l'entraînement.
L'un de ses fils, Edouard, est lui-même propriétaire, et fait courir sous ses propres couleurs, inspirées de la casaque paternelle (casaque jaune, toque bleue) selon la tradition familiale. Edouard est actuellement président de France Galop. A chaque génération de Rothschild, l'un des fils manifeste la même passion que son père pour les courses et reprend le flambeau. Ce devrait être le cas pour Edouard, selon M. Romanet. A l'inverse de ce qui s'était passé, après la mort en 2003 de Jean-Luc Lagardère, autre grand propriétaire français, dont le décès s'était traduit par la vente à l'Aga Khan de ses effectifs et de ses deux haras normands, Meautry devrait rester dans la famille Rothschild. C'est d'ailleurs là que le baron Guy doit être enterré.
Jean-Louis Andreani
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
Voir les contributions
Réutiliser ce contenuLe Monde Ateliers
Découvrir
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptes-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur «» et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.